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Le 26/10/2001 après midi à PARIS (un message sonore se charge lire le message, attendre quelques instants mercici : jours de fête)

Rencontre avec Monsieur Jean SANGNIER fils de Monsieur Marc SANGNIER et petit-neveu de Monsieur Stéphane Adolphe DERVILLÉ.

Venant des Archives Nationales, encombré de mon bagage j'avais décidé de le laisser sur mon chemin, à la consigne de la gare Saint Lazare. Mais mal m'en a pris, le plan vigipirate est en vigueur. C'est le premier contre temps. La consigne des bagages est fermée. De nouveau je suis dans le métro, je descends à la station Sèvres. Je marche et je me dirige vers le 36 du Bd Raspail pour honorer mon rendez-vous. Il est 16h et quelques minutes de retard. Je sonne à l'interphone, Monsieur Sangnier m'annonce :" 2ième étage".

Je laisse mon bagage dans le hall de l'entrée et j'emprunte l'ascenseur intérieur. Celui-ci me mène sur le palier où Monsieur Sangnier devant sa porte m'attend.

J'entre dans le vestibule les murs sont richement ornés de tableaux historiques concernant la famille à gauche et où trône Henri IV à droite. Mais je ne m'attarde pas à faire le voyeur et nous nous dirigeons à gauche vers le salon dont les fenêtres donnent sur le boulevard.

Nous nous assoyons face à face, lui dans son fauteuil habituel. Après les échanges épistolaires puis téléphoniques c'est le premier contact visuel donc corporel. Il me trouve bien habillé et il me fait remarquer qu'il n'a pas mis de cravate. Il arbore à la boutonnière les insignes de la Légion d'Honneur.

Malgré ses problèmes de santé, je le trouve médicalement en bonne forme, vif et bien orienté. En 2002 je vais avoir 90 ans me dit-il.

Le sujet est Stéphane DERVILLÉ et les souvenirs qu'en a gardé Monsieur SANGNIER.

Il me montre une chemise verte avec des documents de sortie d'imprimante couleur à l'aide d'un organisateur "Word" Microsoft (organigramme hiérarchique.OPX) je crois, restituant l'ébauche d'un arbre généalogique ascendant qui s'arrête à Cyr Adolphe DERVILLÉ. On y distingue les deux sœurs, leur frère et leur père.

Il me parle de Monsieur Etienne François Claude BELLAND des communes, veuf, arrivant de la Guadeloupe avec ses quatre filles. Ils rentrent en métropole. Il s'agit entre celles-ci de Céphise, Cléonisse, d'Eudoxie.

Dont d'ailleurs l'une d'entre elles, Eudoxie, épousera le père du futur Stéphane DERVILLÉ.

Il me précise que sa grand-mère maternelle, Marie Catherine DERVILLE, n'a pas connu son propre beau-père Monsieur BEZANçON, son grand-père à lui.

Je demande pour me décontracter lors de l'entretien, l'autorisation de la pose d'un microphone.

Deuxième contre temps, j'ai le malheur de mettre le micro d'ambiance, celui-ci ne fonctionne pas (Piles, Hors Service). C'est le propre du non professionnel. Je ne m'en aperçois qu'après. Les quelques notes sont éparses. Dommage....

Je l'interroge sur Stéphane DERVILLE, vous aviez 13 ans à son décès donc vous devez avoir quelques souvenirs de cette époque et au moins de 1918 à 1925?

Oui, il l'a bien connu, il s'en souvient bien. Surtout les jours de fête où l'on se rendait rue Fortuny (XVIIiè) dans cette belle maison, mais chère à entretenir qui a maintenant disparu. Elle est remplacée par cet immeuble moderne au coin de la rue de Villiers. C'était la plus belle partie de la maison donnant sur l'av de Villiers, avec escalier. Le repas allait bon train, mais la politique n'était jamais abordée. Ce fut d'ailleurs le problème pour sa reconnaissance ultérieure. Les activités de Stéphane DERVILLÉ n'étaient pas liées à celles du mouvement du SILLON. Il s'occupait plus des monuments aux Morts. Il y a par ailleurs de nombreuses statues en marbre de la famille exécutées par divers sculpteurs.

Les jours de fête rue Fortuny, comment cela se passait exactement, comment étiez vous ?

(voix de Jean Sangnier) Mon père, ma mère et les trois enfants nous les retrouvions au déjeuner dans la salle à manger de la rue Fortuny ce n'était pas très mondain. Les conversations étaient très enjouées très sympathiques mais comme je vous l'ai dit on n'abordait pas les sujets politiques. Tout cela, des relations familiales normales les souvenirs de ma mère sur l'Italie sur Monticello, on n'en a pas du tout parlé de Monticello d'ailleurs, là de cette ravissante propriété de Monticello et enfin conversations enjouées très sympathiques avec les adultes.

Vous étiez enfants de 6ans à 13 ans, comment jouaient les enfants entre eux ou participaient ils ?

Nous étions enfants, là il y avait mon frère Paul, non trop jeune né en 1917, il ne pouvait être là. Il y avait ma sœur Madeleine née en 1907 et moi, nous participions au déjeuner, on était intimidé, on se tenait bien et puis après je ne sais pas on se retrouvait un moment dans ce grand, grand salon très extraordinaire qui donnait sur le bd Malesherbes, c'était très impressionnant mais c'était très vaste j'en ai ce souvenir. Je vous ai dit-il y avait même un balcon, c'était très haut de plafond, une énorme cheminée et de l'autre côté de cette pièce qui était vraiment un grand hall, il y avait ce balcon très impressionnant, on se tenait très sage oui j'ai le souvenir de cet hôtel de la rue Fortuny très extraordinaire exceptionnel on avait l'entrée sur le hall où on était de pleins pieds après il y avait une dénivellation avec la salle à manger, petite, intime, ce grand salon, ce hall et un escalier qui montait alors dans les étages. On montait pour aller voir tante Jeanne quelques fois sans doute après la mort de mon grand-père ,Alfred BEZANSON, les visites à tante Jeanne après le repas mais on n'est pas demeuré là, c'est plutôt à Saint Maurice, il y a fait un à deux séjours ou plus souvent il y a très longtemps, c'est resté longtemps dans la famille MARJOULET, Monsieur Jean MARJOULET polytechnicien et aussi Président du Tribunal de Commerce de PARIS, et c'est à Marie Christine enfin mais cela a été un peu partagé entre les filles et là aussi j'ai beaucoup de souvenirs, beaucoup plus récents.

De grand-oncle oui à part ces repas, ces déjeuners et peut être quelques visites aussi mais rien de très précis comme souvenir, non, que je me souvienne.

Avez vous retrouvé les deux autres prénoms des 4 filles ?

Eudoxie, Céphise, Cléonisse..., attendez la 4ième..!

Vous étiez parrain de Fanette, la mémoire des noms!! Et le parrain de la fille de l'aînée, Mayesse, sa fille aînée que l'on voit souvent à la télévision à TF1 longtemps correspondante à LONDRES les prénoms je ne connais qu'elle le prénom des aînées des 4 enfants guigui ginette, j'étais trop petit c'est la génération suivante.

Il est 17 heures avant de se quitter je propose d'immortaliser ce moment par une prise photographique, il me qu'il était mieux en photo quand il était plus jeune, je pose l'appareil sur la table derrière le fauteuil j'enclenche le minuteur et je viens me poser à demi accroupi sur le coté droit de Monsieur Sangnier, toujours assis dans son fauteuil. Le flash se déclenche avec d'abord l'anti oeil rouge puis pour la prise effective. Nous sommes éblouis. L'événement est figé, j'espère que cela sera réussi. Très poli il me dit qu'il est très content de cette rencontre. Je prends alors congé j'empreinte l'escalier. Une fois en bas je reprends mon bagage et je claque délicatement le grand portail. Au dehors je prends quelques clichés de cette demeure du boulevard Raspail.

Il me dira que je sais beaucoup de choses. Vous étiez très bien informé.

Je le tiens informé par téléphone et le lui soumettrais le compte-rendu pour combler les éventuelles lacunes.

Au point de vue des photos pas pour l'instant, pas de recherches, il me propose "si je trouve je vous des choses je vous en parlerai. Merci de m'avoir téléphoné l'envoie de cette photo sera un très bon souvenir".

Comment allez-vous, "on fait aller", je voulais vous rassurer pour la photo, elle est très réussie je vous la ferai parvenir. "Merci beaucoup, pas de découverte". depuis quelques points qui me tienne à cœur que vous avez évoqué devant moi résumé de notre rencontre que j'aimerai éclaircir.

 

En résumé, Monsieur Stéphane DERVILLÉ n'était pas mondain, il n'a pas fait de politique.

contactez nous à michel@derville.org

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